La perte de cheveux au niveau du cuir chevelu est un phénomène fréquent qui se produit à certains moments de la vie ou selon les saisons. Les facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux ou médicaux peuvent en être la cause. Près de 40 % des femmes en France sont confrontées à ce problème à un moment de leur vie, mais la perte de cheveux peut être difficile à accepter car elle affecte directement la confiance en soi. Vous pensez que votre perte de cheveux est inhabituelle ? On vous dit tout pour vous permettre d’y voir plus clair !

Pourquoi mes cheveux tombent : comprendre la perte de cheveux

Tout comme la peau, les cheveux suivent un cycle naturel. Chaque cheveu naît d’un follicule pileux invisible niché à la racine du cuir chevelu. Lorsqu’un cheveu meurt, un nouveau cheveu se développe pour le remplacer. Ce cycle est divisé en trois étapes :

• La phase anagène : Pendant la phase anagène, les cheveux poussent ! La fibre capillaire se développe à partir du bulbe pendant quatre à six ans en moyenne, ce qui détermine la longueur maximale des cheveux. Bien qu’elle soit principalement génétique, la durée de la phase anagène peut être influencée par une alimentation équilibrée, une bonne santé capillaire et un bien-être général.

• La phase catagène : À la fin de la phase de croissance (anagène), les follicules pileux entrent en phase catagène, cette étape dure environ deux à trois semaines. Pendant cette période, la croissance ralentit progressivement jusqu’à son arrêt total. Le follicule se prépare à se renouveler, ce qui marque une transition dans le cycle capillaire.

• La phase télogène :  C’est la phase finale du cycle capillaire. À la fin de cette période, le cheveu tombe du follicule pour être remplacé par un nouveau cheveu en phase anagène. Pendant cette période, il est normal de perdre 50 à 100 cheveux par jour, car cela fait partie du renouvellement naturel des cheveux. Plusieurs facteurs environnementaux et psychologiques peuvent affecter la durée de la phase télogène.

Quels sont les facteurs qui peuvent impacter la phase télogène ?

Le stress et la perte de cheveux

Malgré son caractère émotionnel, le stress influence considérablement le cycle de croissance capillaire. En situation de stress, les hormones libérées poussent les follicules pileux vers la phase de repos (télogène), ce qui retarde la phase de croissance (anagène) et augmente la perte de cheveux. Cette chute de cheveux peut devenir très importante si le stress persiste à un niveau élevé, après un choc émotionnel par exemple.

L’impact des hormones

Les hormones sont essentielles à la santé et à la croissance des cheveux, en particulier chez les femmes. Le cycle capillaire peut être altéré par des fluctuations hormonales tout au long de la vie, comme pendant la grossesse, la ménopause ou encore pendant l’utilisation de la pilule contraceptive. Par exemple, pendant la grossesse, le niveau élevé d’oestrogène booste la densité capillaire, mais après l’accouchement, le retour à un niveau hormonal normal peut parfois entraîner une perte de cheveux plus importante. De plus, les femmes peuvent subir une perte de cheveux progressive à cause d’une sensibilité accrue aux hormones masculins, qui se manifeste généralement de manière diffuse sur le cuir chevelu sous le nom d’alopécie androgénétique féminine.

L’influence des saisons

La perte de cheveux peut être influencée par le changement de saisons. Il est courant d’observer une augmentation temporaire de cette perte de cheveux en automne. Le passage des cheveux de la phase de repos, pendant l’été, à la phase de chute, pendant l’automne, est responsable de la perte naturelle des cheveux. Cependant, cette alopécie saisonnière est généralement temporaire, et les follicules reprennent leur cycle de croissance habituel après cette phase.

Quand faut-il s’inquiéter de la perte de cheveux ?

Bien que la perte de cheveux soit un phénomène naturel, une perte excessive peut indiquer un problème plus profond. Il est important de connaître ce seuil. Si la quantité de cheveux perdus est supérieure à la moyenne quotidienne de 50 à 100, cela peut être un signal d’alarme. Des signes comme l’amincissement des cheveux, des zones clairsemées ou une visibilité accrue du cuir chevelu peuvent indiquer des problèmes capillaires.

Vous remarquez une perte excessive et inhabituel de vos cheveux ? Essayez notre test pour en savoir plus sur les raisons de cette chute !

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Ce diagnostic peut être réalisé en complément d’une consultation médicale pour indiquer des carences, des inflammations ou des déséquilibres hormonaux. Ce test de traction est simple et rapide et consiste à passer sa main dans ses cheveux sur trois étapes.

Zone 1 : Correspond aux déséquilibres hormonaux : Si plus de trois cheveux tombent lors du premier et du deuxième passage, cela peut être dû à un déséquilibre hormonal.

Zone 2 : Liée aux carences : Si une chute similaire se produit dans cette zone, des carences peuvent être envisagées.

Zone 3 : liée aux inflammations : Si une chute est importante à ce niveau, elle peut indiquer des problèmes d’inflammation.

C’est quoi l’alopécie ?

L’alopécie est une perte anormale de cheveux ou de poils sur le corps, elle se divise en plusieurs types, chacun avec ses propres caractéristiques :

L’alopécie androgénétique, également appelée calvitie commune, est l’un des principaux types d’alopécie et est souvent héréditaire. Elle se caractérise par un éclaircissement progressif des cheveux au front, aux tempes ou au sommet du crâne.

L’alopécie areata se manifeste par des zones circulaires de perte de cheveux sur le cuir chevelu ou d’autres parties du corps, elle est souvent associée à des problèmes auto-immuns.

L’alopécie cicatricielle est causée par des dommages irréversibles aux follicules pileux, ce qui entraîne une perte de cheveux permanente.

Enfin, l’alopécie diffuse se caractérise par une perte de cheveux uniforme sur tout le cuir chevelu ou sur de larges surfaces sans zones de perte de cheveux distinctes.

En savoir plus sur l’alopécie non cicatricielle >

Les autres causes d’une perte de cheveux inhabituelle

Les déséquilibres hormonaux et les carences nutritionnelles peuvent être des facteurs importants dans la perte de cheveux. Les hormones, telles que la thyroïde, les androgènes et les oestrogènes, jouent un rôle important dans la croissance des cheveux. Tout déséquilibre, comme une production excessive ou insuffisante d’hormones, peut perturber le cycle normal de croissance des cheveux, entraînant une perte capillaire excessive. De la même manière, une carence en protéines, fer, vitamines (y compris la vitamine D, B et C), et minéraux (y compris le zinc) affaiblit les follicules pileux, ce qui fragilise les cheveux et peut entraîner leur chute prématurée.

Comment stopper la chute de cheveux en fonction de son problème capillaire ?

Une fois le test de traction effectué, l’origine du problème est identifiée ! Si cette piste a été confirmée par un médecin ou un bilan sanguin, alors il est temps d’adapter sa routine capillaire en fonction de ses préoccupations. Chaque solution proposée est adaptée à un type de cheveux et à un problème spécifique, comme ceux observés dans les Zones 1, 2 et 3. Mais attention, il est important de noter que ces conseils sont à prendre en compte pendant au moins 3 mois pour obtenir des résultats.

Zone 1 : La chute de cheveux liée à un déséquilibre hormonal

Tout d’abord, nous vous conseillons de faire un check-up médical pour être sûre que ce déséquilibre hormonal n’a pas d’impact direct sur votre santé. Pour en savoir plus sur l’alopécie liée à un déséquilibre hormonal, référez vous à notre story à la une “Infos” sur Instagram ! Afin de lutter contre ce type d’alopécie, il est conseillé d’opter pour un complément alimentaire spécifiquement formulé pour traiter l’alopécie androgénétique en bloquant l’action de la DHT. Par exemple, notre complexe anti-chute & pousse, enrichi en zinc et en ortie, cible efficacement cette problématique. Pour diminuer l’impact de la DHT, on vous recommande d’intégrer à votre régime des aliments anti-inflammatoires et de privilégier ceux riches en zinc, en oméga 3 et 6, comme l’ail, les graines de courge ou encore le thé vert. Ensuite, il est important de favoriser les aliments contenant du lycopène, comme la tomate, le pamplemousse ou les fruits rouges. En complément, notre sérum Extrem Pousse agit efficacement contre la DHT grâce à ses huiles spécifiques. Pour une routine complète, l’utilisation du dermaroller et de notre shampooing au Procapil, une molécule brevetée qui démontre son efficacité contre l’action de la DHT, est recommandée. Enfin, pour parfaire cette routine, on vous conseille d’adopter des huiles essentielles comme le romarin.