Avoir une chevelure saine et rayonnante va parfois au-delà des soins capillaires. Les hormones jouent un rôle très important dans la croissance et la beauté des cheveux. De la phase anagène à la gestion des déséquilibres hormonaux, on vous dit tout sur la relation complexe entre hormones et cheveux !

Hormones et cheveux : quels sont leur rôle dans la pousse ?

Parce qu’il y a des récepteurs hormonaux dans les follicules pileux (la base de nos cheveux qui se trouve sous la peau au niveau de notre cuir chevelu), la pousse des cheveux est une étape influencée par certains types d’hormones ! Les hormones sexuelles comme les oestrogènes et la testostérone, ainsi que les hormones thyroïdiennes et les hormones de croissance, jouent un rôle majeur dans ce processus.

Les hormones sexuelles (œstrogènes et testostérone) : Les oestrogènes sont des hormones prédominantes chez la femme, elles prolongent la phase de croissance active des cheveux et améliorent la beauté et la santé de la fibre capillaire. La testostérone, elle, est une hormone prédominante chez l’homme, qui se convertit parfois en dihydrotestostérone (DHT) et peut rendre les follicules pileux plus petits et plus fins. Cela fragilise la fibre capillaire et peut amener à une perte de densité, cette hormone est d’ailleurs associée à la calvitie masculine et féminine.

Les hormones de croissance et thyroïdiennes : Pendant la phase de croissance, la thyroxine et les hormones de croissance telles que la somatotropine (GH) et le facteur de croissance insulin-like 1 (IGF-1) aident les cellules à se multiplier. En d’autres termes, ces hormones stimulent la reproduction des cellules pendant la croissance des cheveux.

Les récepteurs hormonaux des follicules pileux régulent la croissance et le cycle capillaire en fonction des signaux hormonaux. Par conséquent, les fluctuations hormonales peuvent affecter la santé capillaire et la pousse des cheveux.

Rien que ça ! Ce soin est particulièrement recommandé pour les chevelures qui cherchent à améliorer leur santé et leur apparence tout en ciblant divers préoccupations comme les frisottis, le manque de brillance ou de vitalité.

L’impact des hormones sur le cycle de croissance des cheveux

La phase anagène (croissance) : Les oestrogènes prolongent la phase anagène car ils permettent de multiplier les cellules, pour plus de densité capillaire ! La testostérone, elle, peut raccourcir cette phase en ayant un impact négatif sur les cellules.

La phase catagène (transition) : Les œstrogènes prolongent la phase anagène, mais la testostérone raccourcit la phase de transition et pousse les cheveux vers la phase de chute (télogène), ce qui impacte la durée du cycle capillaire.

La phase télogène (chute) : En prolongeant la phase de croissance, les oestrogènes limitent le nombre de cheveux qui passent en phase de chute, ce qui n’est pas le cas de la testostérone qui pousse les cheveux plus vite vers cette phase.

Les déséquilibres hormonaux bousculent la santé capillaire

Un bon équilibre hormonal est important pour avoir de beaux cheveux, car le lien entre hormones et cheveux a un impact direct sur leur pousse, leur chute et leur densité. C’est pourquoi, lorsqu’un déséquilibre hormonal survient, cela peut bousculer la santé de notre chevelure.

Les troubles thyroïdiens : L’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie peuvent prolonger ou raccourcir la phase de repos, ce qui a un impact direct sur la densité capillaire. Il existe un traitement médical pour rétablir cet équilibre hormonal.

La grossesse : Les changements hormonaux pendant la grossesse affectent la pousse des cheveux. Les cheveux deviennent plus épais pendant un certain temps, mais cela peut être suivi d’une chute temporaire post-partum. Ce type de changement est normal, mais une consultation médicale peut apporter des conseils adaptés.

En savoir plus sur la chute de cheveux post-partum dans notre article dédié >

SOPK : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) provoque des déséquilibres hormonaux qui affectent directement la phase de croissance des cheveux, ce qui peut entraîner une perte de cheveux plus importante. Les contraceptifs oraux peuvent être utilisés pour remédier à ce déséquilibre hormonal.

Hormones et cheveux : l’importance d’un équilibre dans la quête d’une croissance saine

Pour avoir une croissance capillaire optimale, il faut absolument avoir un équilibre hormonal. Pour ce faire, il est possible d’adopter des habitudes simples qui peuvent aider sur cette voie. Par exemple : une alimentation équilibrée, la gestion du stress ou encore une activité physique régulière contribuent à maintenir cet équilibre. Il est également conseillé d’éviter les produits capillaires agressifs et d’opter pour des alternatives plus douces. Si vous avez un doute sur votre équilibre interne, rien de mieux qu’une consultation médicale pour avoir des conseils personnalisés, faire des tests hormonaux et avoir un traitement adapté si besoin.

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